Institut du végétal
La Digiferme d'ARVALIS a été inaugurée le 28 septembre 2016 à Boigneville sur la station expérimentale de l’institut technique.
Trois systèmes de production agricole seront soumis aux technologies numériques : agriculture biologique, culture sous couvert permanent et un dispositif nommé Cap du futur dédié à la maîtrise des adventices et à l’irrigation. Le travail consistera "à évaluer l’amélioration des performances que l’on peut attendre de l’évolution de l’agriculture vers le numérique, et les gains apportés en précision", selon le communiqué de l’institut. Les différentes technologies seront testées, couplées avec les préconisations issues d’outils d’aide à la décision. Les gains économiques, techniques et environnementaux qui en découlent seront chiffrés. Divers outils sont d’ores et déjà utilisables : Taméo, Irré-Lis, Farmstar… Des prototypes seront mis à l’essai en collaboration avec les entreprises innovantes qui les développeront comme des stations météo connectées ou le désherbage par robotique. La Digiferme devra faire la connexion entre le pragmatisme du métier d’agriculteur et le virtuel du numérique.
L’agriculture constitue un marché prometteur pour les acteurs des technologies numériques : fournisseurs de solutions, d’agro-équipements, acteurs de la robotique. Ces technologies sont aussi porteuses d’innovations permettant aux producteurs d’allier compétitivité, respect de l’environnement, et meilleures conditions d’exercice du métier. ARVALIS a donc décidé d’accompagner les agriculteurs utilisateurs dans la mise en oeuvre de ces technologies sur deux «digifermes» pour tester les outils connectés en conditions réelles. Elles serviront à la fois de laboratoire pour les instituts techniques et centres de recherche et de banc d’essai pour les prototypes et les outils en développement proposés par les entreprises et les start-up. En résumé, l’ambition est de passer des concepts aux travaux pratiques, dans une logique de recherche ouverte.